Les génocides contemporains

Génocide. Vous avez dit génocide ?

Nous cherchons à défendre la vie humaine innocente. Cela concerne évidemment les génocides contemporains suivants :

• le génocide des avortements instrumentaux ou chimiques (officiellement plus de 10 millions d’enfants exterminés depuis 1974 en France), incluant les avortements eugéniques cachés sous le sigle ITG (interruption « thérapeutique » de grossesse),

• le génocide des avortements provoqués par la « contraception » chimique (probablement plus de 10 millions de victimes supplémentaires sur la même période),

• le génocide eugénique des vieux et des handicapés par l’euthanasie, qui est pratiqué depuis très longtemps en France par un corps médical et paramédical corrompu, et que la mafia au pouvoir en France veut légaliser, pour éviter que les tueurs puissent être poursuivis.

La dénomination de « génocide » est un néologisme récent (1943). Il fait évidemment référence aux génocides des Juifs, des Slaves, des races dites inférieures, mis en œuvre par le régime eugéniste allemand entre 1933 et 1945.

Dans le Code Pénal français, sous l’influence de Badinter en 1994, le génocide est défini ainsi : Article 211-1 Modifié par Loi n°2004-800 du 6 août 2004 - art. 28 () JORF 7 août 2004

L’ONU, dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 09/12/1948, art.2, et le Statut de Rome de la Cour pénale internationale de 1998, art.6, définit ainsi le (crime de) génocide :

Constitue un génocide le fait, en exécution d'un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d'un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l'encontre de membres de ce groupe, l'un des actes suivants : atteinte volontaire à la vie ; atteinte grave à l'intégrité physique ou psychique ; soumission à des conditions d'existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ; mesures visant à entraver les naissances ; transfert forcé d'enfants.

l'un quelconque des actes ci-après commis dans l'inten­tion de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel : Meurtre de membres du groupe ; Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ; Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe.

La difficulté dans le cadre français est de pouvoir démontrer juridiquement à des juges, aujourd’hui remplis de préjugés gauchistes, qu’il s’agit d’un plan concerté, intentionnel, mais les points a, b, c et d sont bien présents.

Pour l’ONU, c’est plus compliqué, car l’ONU promeut l’eugénisme, notamment en favorisant le génocide de l’avortement et de la dépopulation (FNUAP, UNICEF, etc.) ; alors, sa définition restreint les victimes à un « groupe national, ethnique, racial ou religieux », ce qui lui permet de ne pas être poursuivie pour l’avortement et la dépopulation qu’il promeut partout chez les pauvres. Contrairement à feu le Pape François, nous ne soutenons pas l’idée d’un gouvernement mondial onusien. Malgré cela, il y a dans l’ONU une diversité d’agences et de personnes plus ou moins corrompues, qui produisent parfois des informations dignes de confiance.

Pour nous, le génocide recouvre aussi la tentative d’extermination d’une population en fonction de son âge ou de son statut social.

Le génocide de Gaza

La défense de la vie humaine innocente concerne aussi les génocides plus classiques : ainsi les Palestiniens de Gaza vivent depuis de nombreuses années un génocide et une épuration ethnique (blocus économique, famine organisée, déplacements forcés, massacres des civils, femmes et enfants compris, destruction des hôpitaux et infrastructures, utilisation d’armes de destruction massive, etc.), perpétrés délibérément par l’état israélien, lequel est coutumier depuis 1947 de tactiques brutales et terroristes. Ce génocide a repris une grande ampleur suite à l’attaque palestinienne du 7 octobre 2023, qui aurait tué 1200 Israéliens ; en réalité, sur ces 1200, environ 400 étaient des militaires israéliens, environ 800 des civils, dont la majorité ont été tués par les soldats israéliens¹, en application de la directive Hannibal.

La réaction de l’état d’Israël a été, comme d’habitude, disproportionnée : sur la zone urbaine densément peuplée de Gaza, Israël a utilisé des bombes au phosphore blanc (interdit) et des bombes d’une tonne ou plus (série Mark 84, dont 14 000 exemplaires ont été livrés par les USA à Israël en 2023-2024) ; ce ne sont pas des armes qui permettent de viser un adversaire armé, mais une seule bombe tue tous les civils, femmes et enfants compris, dans un rayon de 300 mètres. Du 7 octobre 2023 au 6 novembre 2024 (1 an), 85 000 tonnes de bombes ont été larguées sur Gaza, plus que l’ensemble de la seconde guerre mondiale. A octobre 2025, pour venger 1200 morts israéliens, les victimes palestiniennes des représailles israéliennes peuvent être estimées à 67.000 morts et 170.000 blessés², sans compter les morts indirects (malnutrition, malades non soignés, intoxications dues à l’eau et à l’empoisonnement par les bombes). Côté israélien, on reconnaît 200 000 victimes côté Palestinien (morts ou blessés)³. Parmi les morts, au moins 83% sont des civils⁴. Cette disproportion résulte d’une tactique terroriste délibérée qu’utilisent les israéliens depuis des années : pour tuer une cible militaire potentielle, tout l’immeuble est détruit avec ses habitants, qu’on disqualifie en les traitant de « bouclier humain », en gros, ils n’avaient qu’à pas être là ! On entend même des parlementaires israéliens dire que des bébés palestiniens sont des terroristes dès leur naissance⁵.

A une moindre échelle, les Nazis avaient bombardé Londres (18 300 tonnes de bombes), les Alliés l’ont fait sur des villes allemandes comme Hambourg (8 500 tonnes de bombes) Dresde (3 900 tonnes de bombes, dont du phosphore), sur des villes de Normandie (6 juin 1944 : 52 000 victimes), et sur les villes japonaises d’Hiroshima et Nagasaki (environ 200 000 victimes). C’est criminel et indéfendable.

Nous sommes opposés à ces génocides parce que nous sommes Chrétiens, disciple de Jésus-Christ ; la Loi de Dieu s’oppose fermement aux meurtres (tuer un civil en temps de guerre est un meurtre, appelé aujourd’hui « crime de guerre »). Face à cela, les Israéliens contemporains, qui soutiennent à 82% leur gouvernement actuel, prétendent qu’ils sont le peuple élu de Dieu et qu’ils sont dans leur droit.

Cependant, il y a, notamment aux USA, de nombreux Chrétiens évangéliques qui apportent un soutien incondi­tionnel à l’état israélien contemporain, quelles que soient les horreurs qu’il commette. Ils ont actuel­lement une forte influence sur les décisions politiques américaines de soutien et de financement à l’état d’Israël. Cela pose un énorme problème aux églises chrétiennes dans leur ensemble, car cette complicité de génocide est une pierre d’achoppement pour les peuples non Chrétiens, c’est une insulte à Jésus-Christ, notre Dieu. Car, aujourd’hui, à cause de ce lobby chrétien sioniste et des néo-conservateurs (crypto-sionistes), les États-Unis financent⁶ ces guerres israéliennes, fournissent les armes, et sont donc complices des crimes de guerre d’Israël. Il s’agit d’un genre d’idolâtrie de l’état d’Israël.

L’hérésie sioniste

Il est donc important de revenir sur les erreurs théologiques qui sont à la source de cette catastrophe, et de traiter le sionisme comme une hérésie ; le génocide de Gaza en est la conséquence directe.

• L’oubli du jugement de Dieu contre Israël (divorce). En 70 ap.J.C., Jérusalem a été détruite par les Romains, qui ont, à l’occasion massacré plus de 1 million de Juifs lors de son siège (cf. Flavius Josèphe). Ce jugement de Dieu a été exécuté envers Israël à la suite de son rejet de Jésus-Christ, comme Il l’avait annoncé en Matthieu 21:33-46 [la parabole des vignerons et son explication] ; en Matthieu 24, avec un marqueur temporel important au verset 34 : « cette génération ne passera point, que tout cela n'arrive. » ; dans le livre de l’Apocalypse, qui prévient de ce jugement de divorce d’Israël, en assimilant Jérusalem à une prostituée et à « Babylone la grande », en conformité avec Deutéronome 30:17-20.

• L’oubli de la fin de l’Ancienne Alliance : L’Ancienne Alliance est donc terminée depuis l’an 70 ap. J.C. : nous sommes sous le régime de la Nouvelle Alliance. L’état israélien, d’origine socialiste et athée, n’a aucun mandat de la part de Dieu pour éliminer et chasser les peuples vivant en Palestine. D’autant que sa filiation avec les Juifs du premier siècle est plus que douteuse. Tout au plus leur religion (pour ceux qui ne sont pas athées) s’inspire-t-elle de celle des Pharisiens d’alors. En conséquence, il n’y a plus de peuple élu spécifique.

• L’oubli de la Nouvelle Alliance qui prend le pas sur l’Ancienne Alliance (théologie de la supersession, validée depuis des siècles). St Paul l’explique très clairement, notamment en Galates 3:16-29 [qui se résume ainsi : « Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse. »], Galates 6:15-16, Romains 9:6-8, etc. Cette théologie est conforme à la Parole de Dieu et est donc toujours valide, malgré son abandon par certains pré-millénaristes devenus sionistes⁷.

• Des interprétations anachroniques de prophéties ou de mandats bibliques déjà réalisés, que les pré-millénaristes imaginent dans le futur (à la suite d’enseignements défectueux comme ceux de J.N. Darby, Scofield, etc.), et qui justifiraient leur soutien à l’état israélien contemporain. Parmi ces anachronismes :

  • La promesse d’Abraham appliquée à l’état israélien contemporain. La véritable promesse à Abraham (Genèse 12:3) est toujours valable, mais elle concerne maintenant la descendance d’Abraham dans la foi, qui est Jésus, et par extension elle se perpétue avec l’Église (Galates 6:16 déjà cité). D’ailleurs, même du temps de l’Ancienne Alliance, cette promesse concernait uniquement la descendance dans la foi, car une partie non négligeable de la descendance génétique n’a pas hérité de cette promesse (Ismaël, Esaü, les Juifs tombés dans l’idolâtrie, la plupart des Pharisiens, etc.)

  • L’élimination d’Amalek. Elle a été décidée par Dieu lors de l’Exode (Ex. 17:6, Deut. 25:17-19) suite aux crimes des Amalécites contre le peuple de Dieu. On en voit les effets avec l’affaire de Saül et Agag (1 Samuel 15), puis de Haman et Esther (Esther 7). Il est plus que probable que la lignée d’Amalek ait été détruite il y a plus de 2000 ans. Qualifier les Palestiniens contemporains d’Amalek, comme le fait Netanyahou (qui n’est pas Josué), est un anachronisme, d’autant qu’un des grands crimes d’Amalek⁸ était de s’attaquer aux civils, comme le fait Israël aujourd’hui à grande échelle, bien plus que ne l’ont fait les Palestiniens.

  • Le retour à Jérusalem, promis par Dieu au travers de Jérémie (ch.50:19-20) , Ézéchiel (ch.40 à 48), Daniel (ch. 9) et d’autres prophètes, a déjà eu lieu à l’époque de Cyrus⁹, avant l’arrivée de Jésus. Il n’est donc pas plus d’actualité. Prétendre qu’il s’agit d’évé­ne­ments de l’époque moderne indique de l’incompétence théologique et historique, ou bien de la malhonnêteté (ou les deux).

  • La conquête de la terre promise par Israël, suite à la délivrance de l’esclavage d’Égypte, a déjà eu lieu (Josué 21:43-45). Cette conquête était en même temps un jugement de Dieu sur les peuples de Canaan¹⁰, et le peuple d’Israël a alors agit comme exécuteur de ce mandat précis en les génocidant. C’est maintenant du passé révolu. Depuis la crucifixion, la résurrection et l’ascension de Jésus-Christ, puis la destruction de Jérusalem, l’Ancienne Alliance est devenue caduque, et aucun prétendu descendant d’Abraham ne peut se prévaloir d’un droit de peuple élu sur la terre de l’Israël ancien.

  • La reconstruction du temple. Le premier temple a été bâti par le roi Salomon, et fut détruit en 586 av . JC par les Babyloniens. Le second temple a été reconstruit par Zorobadel, au retour de l’exit en 516 av.JC, puis restauré et agrandi par Hérode 1^er en 19 av. JC, puis détruit définitivement par les Romains en 70 ap. JC. Certains Chrétiens sionistes¹¹ soutiennent en pratique les sionistes révision­niste (à la Jabotinsky / Netanyahou), qui veulent reconstruire une troisième fois ce temple¹², pour y faire de nouveau des sacrifices animaux ! Ce serait un affront supplémentaire à Jésus, notre Roi, dont le sacrifice est totalement suffisant. Pour un Chrétien, soutenir cet affront, c’est renier Jésus.

  • Le pré-millénarisme (souvent dispensationaliste) tord les textes de la Bible pour fabriquer une vision d’un avenir dans lequel le peuple d’Israël aurait encore un rôle particulier ; cette théologie a amené un grand nombre d’Évangéliques à promouvoir le sionisme, sans y avoir même réfléchi sérieusement.

• Le rejet de la Loi de Dieu (hérésie antinomiste) : Paradoxalement, les Chrétiens sionistes qui ont oublié la fin de l’Ancienne Alliance, sont souvent antinomistes, rejetant la Loi de Dieu en bloc, sans tenir compte du fait que le Nouveau Testament la valide, hormis les éléments typiques comme les sacrifices, etc.

  • Notamment, Jésus a confirmé que les 2 commandements généraux constituant la Loi de Dieu sont toujours valides (Matthieu 22:38-40), avec un détail en Matthieu 19:18-19 : « Et Jésus répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d'adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et : tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

    Les Chrétiens sionistes violent actuellement ces Lois de Dieu en soutenant un état israélien impie qui, prétendant être l’héritier du peuple élu de l’Ancienne Alliance, commet de grandes iniquités (meurtres de civils innocents, vols et destructions de propriétés d’autrui et d’arbres fruitiers, perversité du discours, racisme anti-Arabes, etc.), du même ordre que celles que les Juifs ont subi avec la Shoah. Ils approuvent ainsi le massacre de civils par les armes et par le blocus, et la tactique israélienne délibérée de détruire les hôpitaux, les écoles et les civils, l’épuration ethnique, sans aucun respect des lois de la guerre (conventions de Genève qui avaient été votées suite au génocide des Juifs).

  • Dans une affaire juridique, une accusation nécessite 2 ou 3 témoins (Deut. 19:15¹³, Héb. 10:28, etc.) pour être valide. Ici les Chrétiens sionistes méprisent un peuple opprimé et approuvent son oppression, malgré l’évidence de l’oppression confirmée par les témoins chrétiens locaux, qu’ils devraient considérer comme leurs frères. Pourtant de tels crimes devraient être pris en compte pour restaurer la justice – et dans un premier temps pour faire cesser le financement des armes par les USA ; et il y a beaucoup plus ici que 2 ou 3 témoins, pour accuser l’état israélien contemporain :

• cf. l’appel à la repentance lancé en 2023 : « Un appel à la repentance : Lettre ouverte des chrétiens palestiniens aux dirigeants de l'Église et aux théologiens occidentaux », octobre 2023.
• cf. les publications des Chrétiens Palestiniens, dont « Being Christian After the Desolation of Gaza » (12/08/2025)¹⁴.
• cf. le livre de Jacques Baud, Opération Déluge d’Al-Aqsa – La défaite du vainqueur, 2024¹⁵.

Quand on reproche ces éléments aux Chrétiens sionistes, on obtient souvent le silence radio, ou une fin de non recevoir, avec ou sans les problèmes suivants :

• L’arrogance interprétative : Les questions d’eschatologie étaient généralement considé­rées comme secondaires, mais ce n’est en fait pas le cas pour les Chrétiens « sionistes » ; au lieu d’expliquer avec sagesse que les interprétations bibliques dans le domaine de l’eschatologie sont délicates et quelquefois incertaines, ils affirment avec arrogance que leur interprétation est la seule bonne, malgré son absurdité. Résultat : ce qui paraissait secondaire engendre aujourd’hui des guerres et un génocide…

• La reprise du narratif israélien mensonger : Les Chrétiens qui persistent dans le sionisme décident alors de ne pas chercher la vérité et de croire et propager les mensonges officiels (positifs ou par omission) des gouvernements israéliens, et de soutenir inconditionnellement leurs actes. Un exemple typique de cette servilité peut se lire sur le site de l’ICEJ¹⁶. Ils ont donc décidé :

  • De considérer l’attaque palestinienne du 7 octobre 2023 comme « le » début du conflit, en répétant les mensonges israéliens sur les viols, par exemple, et en censurant le fait que nombre de morts civils israéliens sont dus à l’armée israélienne (selon la directive Hannibal) ; et surtout en « oubliant » que le 7 octobre n’est qu’un événement dans une longue succession d’iniquités qui ont commencé en 1947, avec l’intrusion de colons est-européens en Palestine, sans aucun respect pour les populations locales, qu’ils ont dépossédées, chassées, massacrées. Il est donc logique que ces populations maltraitées n’acceptent pas leur situation et résistent, tout comme la France des années 1940 a vu l’émergence de résistances armées contre l’occupant nazi ; et comme dans la plupart des mouvement de résistance armée, le terrorisme est une tentation.

  • De reprendre sans esprit critique la propagande israélienne, notamment dans sa ré-écriture de l’histoire qui omet de rappeler les agressions israéliennes (la Nakhba¹⁷ de 1947, etc.), la volonté israélienne délibérée d’épuration ethnique et l’aspect disproportionné de ses représailles qui n’a aucun égard pour les civils.

  • D’ignorer, de minorer ou de nier la réalité du génocide de Gaza et de la famine qui y est organisée par l’état israélien actuel depuis des années. Tout cela en soutenant le gouvernement israélien qui a été pourtant très clair sur ses intentions génocidaires¹⁸. Les Chrétiens sionistes continuent pourtant de nier l’élément intentionnel, parlent de « l’armée la plus morale du monde », de sa bonté en prévenant les civils qu’ils doivent déguerpir avant le bombardement, sans autre preuve que le discours de Netanyahou et des siens. Ils nous demandent d’avoir une « clarté morale », celle d’accepter la violation de la loi morale de Dieu. Ils nous reprochent aussi d’ignorer les autres génocides en cours (Congo, etc.), sans voir qu’en tant que Chrétiens, nous sommes collectivement impliqués à Gaza, à cause des Chrétiens « sionistes » qui sont du côté du manche.

  • D’accuser les victimes principales du conflit, les Arabes, notamment les Palestiniens. Ils suivent en cela le narratif de Nétanyahou : ne jamais répondre des crimes d’Israël, mais systématiquement accuser le « Hamas » de terrorisme, quitte à mentir effrontément, en « oubliant » opportunément que le Hamas a été financé par l’état israélien, pour empêcher le Fatah de créer un état palestinien¹⁹.

  • Certains vont jusqu’à encourager l’état d’Israël à continuer dans ses crimes et ses guerres, contre les Palestiniens, les Iraniens, les Libanais, les Syriens, les Irakiens, et d’une manière générale tous leurs voisins. Ils instrumentalisent pour cela des textes bibliques, notamment de l’Ancien Testament, hors de leur contexte (par exemple ils assimilent les Gazaouis et l’Iran à Amalek, ce qui est aberrant, d’autant que c’est une inversion accusatoire, car ce qui caractérisait Amalek s’applique à l’état israélien contemporain : son caractère arrogant, cruel et guerrier, irrespectueux des civils innocents). Notons que parmi ces bellicistes en chaire, on a des faux-prophètes avérés, tels que (parmi les plus récents) Hal Lindsey²⁰, Edgar Whisenant²¹, Grant Jeffrey²², John Hagee²³, etc.²⁴ qui ont prophétisé plusieurs fois dans le passé des choses qui ne sont pas arrivées ; c’est comme cela qu’on identifie les « faux prophètes » et la Loi de Dieu est très sévère avec eux²⁵ (cf. Deut. 18:22) ; mais les « Chrétiens » sionistes semblent se croire au dessus de la Loi de Dieu, et des faux prophètes comme John Hagee continuent d’encourager Trump à guerroyer pour Israël. Jésus nous a prévenus contre ces faux prophètes, qui sont des loups déguisés en brebis, et dont le fruit est mauvais ; c’est d’ailleurs à cela qu’on les reconnaît (cf. Matt. 7:15-20).

  • Ils ne voient que l’antisémitisme croissant de par le monde, sans y discerner une conséquence prévisible du comportement barbare de l’état israélien actuel.

  • Ils tentent de faire confondre l’anti-sionisme et l’antisémitisme. Ainsi tout opposant à la politique de l’état israélien contemporain se retrouve accusé d’antisémitisme ! A ce régime-là, les apôtres Paul et Jean, les pères de l’Église, les saints des siècles passés, la majorité des Chrétiens de par le monde, et une bonne partie des Juifs, seraient de sales antisémites ! Cela n’a pas de sens. Une grande partie des politiciens de la droite française entretient cette confusion. Sont-ils compromis par l’argent, ou est-ce de la simple vassalité US ?

  • Ils feignent d’ignorer les dernières prises de position de feu Charlie Kirk, en continuant de le considérer comme un Chrétien sioniste, alors qu’il rompait avec les sionistes à cause des pressions qu’ils lui faisaient subir, notamment pour empêcher sa liberté d’expression à propos des affaires d’Iran et de Gaza (ce qui a probablement provoqué son assassinat)²⁶. Il avait ainsi refusé dès l’été 2025 l’invitation et l’argent de Netanyahou qui lui proposait 150 millions de dollars pour son organisation (Turning Point USA).

  • Ils méprisent nos frères du Moyen-Orient et ignorent leurs requêtes²⁷ et leurs publications, dont une des plus visibles est « Being Christian After the Desolation of Gaza » (12/08/2025); ils préfèrent organiser des réunions de prière pour Israël uniquement, ignorant le massacre des civils Palestiniens (par « clarté morale ») !

La condamnation du pré-millénarisme

Tout ceci montre que les questions d’eschatologie sont en réalité très importantes. On l’avait déjà vu avec l’eschatologie marxiste, qui devait son succès à sa promesse d’un avenir radieux, ce qui lui a assuré une grande influence auprès des peuples déchristianisés pendant presque un siècle.

C’est la vérité qui nous rend libres. Il faut maintenant rompre avec cette théologie pré-millénariste erronée ; à l’heure des communications instantanées, le monde entier en voit les conséquences néfastes, on peut vraiment la qualifier d’hérésie. St Paul en avait déjà parlé à propos des Judaïsants (Gal.2:4-21, 6:12-15) . La plupart des fidèles ou paroissiens ne comprend pas grand-chose à ces questions et se borne à répéter ce que les pasteurs leur prêchent. Depuis plus d’un siècle, ces derniers ont été dé-formés lors de leur formation, et c’est un grand effort que de remettre en cause ce qu’on a appris.

Participent à ce sionisme « chrétien » de nombreuses organisations, plus ou moins financées par Israël²⁸. L’organisation Focus on The Family, fondée par le Dr Dobson, et maintenant impliquée avec l’administration Trump, continue de soutenir inconditionnellement Israël²⁹. Il en est de même du faux-prophète John Hagee et de son organisation CUFI (Christians United for Israel), et de bien d’autres, qui constituent de fait la plus grande partie des lobbys pro-Israël aux États-Unis (il y a plus de sioniste chrétiens que de sionistes juifs), et ont soutenu des guerres injustes contraires à l’intérêt des USA et qui ont tué des centaines de milliers de civils³⁰. Ces guerres ont évidemment généré en retour du terrorisme et suscitent maintenant une opposition croissante des Chrétiens au sionisme.

Le changement est en route

Heureusement, depuis les années 1990, le dispensationnalisme est en perte de vitesse dans les écoles bibliques (qui forment les pasteurs), ses enseignants sont en train de disparaître, après que leur théologie a été entièrement réfutée, sans réponse intelligente de leur part³¹  et après le ridicule causé par les prédictions pseudo-bibliques qui ne se sont pas réalisées ; mais il reste une version bas-de-gamme de cette hérésie (qui a inspiré la série TV Left Behind³²) qui s’est diffusée de 1995 à 2016 et qui commence seulement maintenant à perdre de l’influence.

Le sionisme perd donc son influence chez les jeunes générations aux USA³³ : ils voient tous les jours sur Internet et les réseaux sociaux la réalité du génocide de Gaza, et ils commencent à penser qu’un Chrétien ne peut pas, sans se renier, soutenir les iniquités orchestrées par l’état israélien actuel et financées par le contribuable américain. Un sondage a été publié à ce sujet le 8 avril 2025 :

Visions d’Israël : Une légère majorité d'A­méri­cains (53%) ex­pri­ment désormais une opi­nion plutôt ou très dé­fa­vorable à l'é­gard d'Is­raël. Cela repré­sen­te une aug­menta­tion de 11 points des opinions dé­favo­rables depuis mars 2022, date à la­quelle nous avons posé cette question pour la der­nière fois. La propor­tion d'a­dul­tes améri­cains qui expri­ment des opi­nions très défavora­bles à l'égard d'Israël a prati­que­ment doublé au cours de cette période, passant de 10% en 2022 à 19% en 2025.

Ce mouvement de rejet du sionisme et de ses conséquences par les USA est ralenti par le fait que beaucoup hésitent à abandonner le sionisme, parce que certaines parties de la gauche et de l’extrême gauche se sont engagés pour la défense des Palestiniens. Nous devrions au contraire nous réjouir que les factions gauchistes soient pour une fois opposées à un génocide !

Un certain nombre de leaders et d’influenceurs chrétiens a commencé cette démarche, sans toujours remettre en cause leur pré-millénarisme (mais il faut du temps pour désappendre ce que l’on a appris à l’école !) : Chuck Baldwin, Charlie Kirk, Candace Owens, Tucker Carlson, Max Blumenthal, Le Dark Web Evangélique, Eschatology Matters, The Spirit of Prophecy, Law of Liberty, etc.

Les leaders sionistes chrétiens vieillissants s’en inquiètent, les calomnient en les traitant d’antisémites, et s’obstinent dans leur volonté de guerre contre les Palestiniens, l’Iran, le Liban, la Syrie, etc. Leur obstination risque de leur coûter très cher lorsque l’arrogance et la stratégie défectueuse d’Israël rencontreront le mur de la réalité : Dieu intervient dans l’Histoire et Il a déjà commencé à changer les équilibres du monde :

• L’Occident (Amérique du Nord + Europe occidentale) subit les conséquence de sa déchristianisation : dépopulation, misère, totalitarisme, perte d’influence, technologies militaires vieillissantes, dettes.

• L’Eurasie, vaccinée contre le marxisme, revient doucement au Christianisme et en reçoit les bénédictions : développement, technologies militaires avancées, richesse croissante, influence, capital.

• Le « Sud Global » suit l’Eurasie.

Si Israël avait l’idée folle d’attaquer à nouveau l’Iran, il pourrait subir 1 000 milliards de dollars US supplémentaires de dégâts en quelques jours (le double de la guerre des 12 jours), et pourrait par la même occasion se trouver en situation de faiblesse et disparaître.

Comment agir ?

1. Prier :

• Pour que les États-Unis cessent d’alimenter des guerres iniques et des génocides,

• Pour que les Chrétiens abandonnent l’hérésie sioniste,

• Pour que la paix s’installe durablement au Moyen-Orient,

• Pour que les peuples occidentaux reviennent à Dieu, retrouvent une culture de vie et renoncent à leurs génocides (avortements, etc.)

2. Étudier ceux qui ont détruit la théologie dispensationnaliste et propager leur vision du monde chrétienne, optimiste et constructive (cf. documents de référence ci-dessous).

Thierry LEFEVRE

Documents de référence :

Vidéo The False Doctrine Of Christian Zionism Is Starting To Fall Apart – 27/07/25, Past. Baldwin

Vidéo Gaza Is A Holocaust - 3 sept. 2025, Past. Baldwin

Vidéo Les frontières de l’imposture - Israël, un État sans légitimité reconnue, Jacques Baud, 07/11/2025. Dans cet extrait, Jacques Baud revient sur la création d’Israël et démonte les récits officiels entourant la légalité de son territoire. Il rappelle que les Nations Unies n’ont jamais accordé un seul mètre carré à Israël, et que la plupart des résolutions votées contre cet État n’ont jamais été appliquées. À travers une analyse historique et géopolitique précise, il expose comment la force a remplacé le droit, et comment un État sans frontières définies a pu s’imposer grâce au silence occidental. Cet extrait aborde aussi :
• Les résolutions de l’ONU violées par Israël depuis 1948.
• L’absence de légitimité territoriale de l’État d’Israël.
• Le rôle des sionistes révisionnistes dans la conquête armée de la Palestine.
• L’impunité d’Israël et la complaisance du Conseil de sécurité.

Vidéo The Beast Of Revelation Identified, Kenneth Gentry, 6 nov. 2025.

Livre Death of the Church Victorious, Ovid E. Need Jr. 2002, 2004. Ce livre retrace, à l'aide d'une documentation abondante, les origines et l'évolution moderne du « sionisme protestant » et de la théologie dispensationaliste, c'est-à-dire l'idée que Dieu agit de différentes manières à différentes époques, depuis ses origines à la fin du XVIIIe siècle jusqu'à la fin du XXe siècle. Les idées nouvelles et uniques présentées à cette époque étaient considérées comme non orthodoxes, voire hérétiques. Mais par leur dévouement et leur travail persistant, des hommes tels que John Darby, George Muller, Hudson Taylor et Dwight Moody ont fait passer le christianisme de la victoire à la défaite et ont exalté le « sionisme » au détriment de l'« Église de l’évangile ». Aujourd'hui, c'est la théologie non dispensationaliste qui est considérée comme non orthodoxe. Les conférences de Moody à Northfield, la guerre civile et la publication de la célèbre Bible de référence de Scofield ont permis au « sionisme » et au dispensationalisme de devenir des doctrines bibliques légitimes en Amérique.

Livre The Incredible Scofield and His Book, Joseph M. Canfield, 1986. Presque tout le monde connaît la Bible de référence Scofield. Mais personne avant cela n'avait rédigé un récit détaillé de la vie de Cyrus I. Scofield. Et pourtant, il existe une quantité incroyable d'informations à connaître sur cet homme, à tel point que toute personne s'intéressant de près ou de loin au système dispensationaliste devrait lire ce livre.

C'est un livre puissant. Les informations sont bien documentées. Quiconque se procurera ce livre et le lira y trouvera des choses étonnantes sur un homme dont le livre est bien connu, mais dont la vie, selon nous, a été délibérément dissimulée dans ses aspects les plus importants afin qu'elle ne contredise pas ses enseignements.

C'est l'un des livres les plus puissants jamais écrits contre le système dispensationaliste. Il est puissant parce qu'il montre comment le livre qui a le plus contribué à la promotion de ce système, la Bible de référence Scofield, a vu le jour.

Voici un livre que les dispensationalistes, ainsi que d'autres, auraient tout intérêt à lire. Il est puissant, si puissant, osons-nous dire, que si les dispensationalistes le lisaient attentivement, peut-être la moitié d'entre eux se détourneraient de ce système.

Livres The Divorce of Israel, Kenneth L. Gentry Jr Th.D. Le Divorce d'Israël présente une approche « historique-rédemptrice » de l'Apocalypse. Jean y présente un drame judiciaire dans lequel Dieu divorce de son épouse de l'ancienne alliance, Israël, afin de pouvoir prendre une nouvelle épouse, « l’Israël de Dieu » de la nouvelle alliance, composée à la fois de Juifs et de Gentils.

Ainsi, l'Apocalypse présente la transition historique-rédemptrice d'une importance vitale, passant d'une économie de l'ancienne alliance fondée sur le pays, centrée sur l'ethnie et dominée par le temple, à l'accomplissement mondial, panethnique et spirituel de la nouvelle alliance. Et elle le fait en mettant en évidence le jugement de Dieu sur l'Israël géopolitique du premier siècle.

Livre Armageddon Now! The Premillenarian Response to Russia and Israel Since 1917, Dwight Wilson, 1991. Depuis des années, les auteurs prémillénaristes dispensationalistes prédisent qu'Armageddon est imminent, mais depuis des années, leurs fausses prophéties ne se réalisent pas. Dans cette mise à jour de son ouvrage publié en 1977, Armageddon Now!, Dwight Wilson examine ces prédictions concernant l'Armageddon, en particulier celles qui s'appliquent à la Russie depuis la révolution russe jusqu'à aujourd'hui. Avec le démantèlement de l'empire soviétique, ce livre est plus que jamais d'actualité.

Livre Before Jerusalem Fell - Dating the Book of Revelation, Kenneth L. Gentry Jr Th.D., 1989.

L'intérêt pour l'Apocalypse repose malheureusement en grande partie sur une incompréhension radicale de la nature et de l'objectif mêmes de ce livre. Et cette incompréhension est en grande partie due à une confusion concernant la date à laquelle il a été écrit.

Dans cet ouvrage, qui reprend l'intégralité de la thèse de doctorat de Gentry au Whitefield Theological Seminary, l'auteur aborde la question importante de la date de composition de l'Apocalypse. Cet ouvrage se caractérise par une exégèse minutieuse des passages critiques, une étude approfondie de la littérature savante sur l'Apocalypse et une recherche méticuleuse dans les écrits des Pères de l'Église primitive et des historiens juifs et romains.

Les preuves peuvent être tirées du témoignage de l'Apocalypse elle-même et de la tradition de l'Église selon laquelle Jean a écrit l'Apocalypse avant la destruction de Jérusalem, qui a eu lieu en août 70 après J.-C., plutôt qu'en 95-96 après J.-C., comme le croient de nombreux érudits. Gentry soutient de manière convaincante que la date se situe vers 65 ou 66 après J.-C., après le début de la persécution de Néron et avant la mort de l’empereur Néron.

La démonstration de la date de l'Apocalypse dans cet ouvrage apporte au lecteur non seulement une réponse à cette question technique, mais aussi de nombreuses explications sur le texte même de l'Apocalypse. Cela permet au lecteur de mieux comprendre la signification de l'Apocalypse.

Livre Days of Vengeance - An Exposition of The Book of Revelation, David Chilton, 1990. Il s'agit très probablement de l'analyse verset par verset la plus complète jamais écrite sur le livre de l'Apocalypse. David Chilton s'est attaqué à ce que Calvin et Luther n'ont même jamais tenté. Dans la lignée de son ouvrage Paradise Restored, Chilton voit l'Église triompher jusqu'à la fin, avec la défaite de Satan lors du retour du Christ. L'apôtre Jean présente une vision de chrétiens victorieux qui surmontent toute opposition grâce à l'œuvre de Jésus-Christ. Chilton affirme que pendant trop longtemps, l'Église a travaillé sous l'illusion que l'échec était son seul rôle dans le monde. Un commentaire attrayant, mais non intimidant, tant pour le profane que pour le spécialiste.

Livre Rapture Fever - Why Dispensationalism is Paralyzed, Gary North, 1993. Le dispensationalisme enseigné par C.I. Scofield et Lewis Sperry Chafer n'est plus défendu par les jeunes théologiens dispensationalistes. Seule une poignée de théologiens, pour la plupart âgés de plus de 80 ans, continuent de proclamer l'ancienne foi, avec sa séparation radicale entre le Royaume de Dieu (ère de l'Église) et le royaume des cieux (dispensation juive) et la doctrine selon laquelle le levain dans la Bible signifie toujours le mal. Cet ouvrage montre pourquoi l'ancien dispensationalisme, avec son parti pris contre l'action sociale chrétienne, ne pouvait satisfaire ni au test théologique de la vérité ni au test culturel de la pertinence. L'ancien dispensationalisme est encore prêché dans de nombreuses chaires, mais aucun séminaire n'enseigne plus la vieille foi dans sa forme pure. Cet ouvrage explique pourquoi.

Livre Last Days Madness - Obsession of the Modern Church, Gary DeMar, 2019. Ce que vous croyez sur l'avenir pourrait vous nuire. Dans cet ouvrage faisant autorité, Gary DeMar dissipe le brouillard qui entoure les thèmes de la « fin des temps » en expliquant clairement :
• La signification des termes « proche », « bientôt », et « cette génération »
• Le discours prophétique de Matthieu 24
• Le temple reconstruit
• L'abomination de la désolation
• L'homme d'iniquité
• La signification de 666
• Le retour de Jésus
• Le figuier maudit
• La disparition du ciel et de la terre
• L'Antéchrist et Armageddon
• L'Enlèvement
• L'identité de la « mystérieuse Babylone »
• Et bien plus encore...

Ce livre mettra à l'épreuve vos visions des choses, renouvellera votre zèle pour la vérité vivante et vous encouragera à échapper à la paralysie de... la folie des derniers jours.

Livre God’s Plan for Victory, R.J. Rushdoony, 1977. Toute une génération de Chrétiens attachés à la victoire, stimulés par la vision victorieuse postmillénariste de Chalcedon, a émergé pour faire valoir ce que les Pères puritains appelaient « les droits royaux du Christ-Roi » dans tous les domaines de la vie moderne. Au cœur de cette génération optimiste se trouve le joyau de Rousas John Rushdoony, God's Plan for Victory (publié à l'origine en 1977). Le fondateur du mouvement de reconstruction chrétienne a exposé en termes puissants et convaincants la vision puritaine plus ancienne de l'avancée irrépressible du royaume du Christ par ses saints fidèles, utilisant toute la loi de Dieu comme programme pour la victoire terrestre.

Livre ISRAËL ET LA GUERRE MONDIALE DES RELIGIONS : géopolitique et millénarisme, Youssef Hindi et Pierre-Antoine Plaquevent, 2024. On ne peut comprendre la guerre mondiale fragmentée en cours, sans en appréhender la nature messianique profonde.

Par un processus historique que ce livre expose en détail, le projet sioniste des origines s’est transformé en un projet « eschatopolitique » de nature millénariste, théocratique et suprémaciste. C’est ce projet qui guide désormais l’État israélien dans ses décisions stratégiques aux conséquences humanitaires dramatiques.

Du point de vue du sionisme messianique, le retour du peuple juif en Terre sainte ne suffit plus. La réalisation du Grand Israël, passe par des guerres de grandes échelles, tout particulièrement celle de Gog et Magog, mais aussi par la construction du troisième Temple de Jérusalem et la reprise des sacrifices sanglants en son sein. Mais pour parvenir à réaliser ce projet, dont les préparatifs sont déjà très avancés, les sionistes messianiques doivent prendre le contrôle intégral de l’esplanade des Mosquées. L’opération lancée par le Hamas en octobre 2023 s’appelle « Déluge d'al-Aqsa », précisément en référence à la défense de la mosquée al Aqsa qui se trouve sur l’esplanade des mosquées.

Ce livre analyse la trame géopolitique qui sous-tend les événements en cours en Terre Sainte. Il expose la généalogie et les objectifs réels de l’idéologie sioniste millénariste et du messianisme actif. Parmi ceux-ci, figure la destruction de la chrétienté et de l’islam. Destruction qui doit précéder l’avènement des temps messianiques et d’un monarque universel censé régner sur le monde depuis Israël.

Nous sommes ainsi les contemporains d’un moment géopolitique décisif et apocalyptique. Au sens propre, un temps de destruction et de révélations.

Notes