LA TRÊVE DE DIEU
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COMMUNIQUÉ du 26/06/2022 :
Grande victoire pro-vie en Amérique

Aux États-Unis d’Amérique le 22 janvier 1973, la Cour Suprême, par sa décision Roe contre Wade, avait illégalement interdit aux états d’interdire l’avortement provoqué1 ; son argumentation était fumeuse et laissait place à une interprétation fantaisiste de la constitution. Cette Cour Suprême était alors composée d’une majorité de juges gauchistes anti-chrétiens, nommés là à vie par des présidents généralement de gauche.
Cette décision eugéniste brutale a coûté la vie de plus de 63 millions de bébés, exterminés avant leur naissance – dont 2/3 étaient Noirs, alors que les Noirs ne représentent que 13 % de la population. Et nous ne comptons pas ici les victimes des contraceptions abortives qui sont légion.
Mais, petit à petit, les mauvais juges ont été remplacés par des bons, notamment par le président Trump. Il faut rendre ici hommage à feu Joseph Scheidler qui a bataillé dur, à l’époque, pour que la lutte contre l’avortement soit intégrée à la plateforme du Parti Républicain.
Et le 24 juin 2022, la nouvelle décision historique de la Cour Suprême rétablit le bon sens et corrige l’aberration des décisions Roe et Casey en les démontant point par point ; pour conclure :
« La Constitution ne confère pas un droit à l'avortement ; Roe et Casey sont annulés ; et le pouvoir de réglementer l'avortement est rendu au peuple et à ses représentants élus. » (https://www.supremecourt.gov/opinions/21pdf/19-1392_6j37.pdf )

Les réactions ont commencé depuis plusieurs semaines, puisque cette décision avait fuité. Toute la racaille gauchiste et pro-avortement manifeste, souvent avec violence : il s’agit pour eux de maintenir leur « droit de tuer ». Les vieilles rengaines mensongères sur la mortalité des femmes subissant un avortement illégal ont ressurgi, alors que l’avortement légalisé tue non seulement les enfants, mais aussi de nombreuses mères.
Le camp pro-vie manifeste aussi largement son soutien à la Cour Suprême, dont certains juges ont été menacés par la racaille. Et de nombreux états américains ont rapidement interdit ou limité l’avortement ; d’autres ne vont pas tarder. La décision Dobbs n’interdit en effet pas l’avortement mais laisse chaque état décider, et certains états continueront de massacrer les enfants avant la naissance. Mais la décision Dobbs est cependant un pas dans le bon sens.

Les politiciens pro-avortement y vont aussi de leur complainte : Biden (mal élu car il a triché) n’est pas content ; Macron (mal élu, mais il ne l’a pas encore compris) n’est pas content : dans son délire, il veut mettre l’avortement dans la constitution française comme un droit, suivi par son gouvernement borné. La constitution française a déjà inclus des imbécilités à la mode, comme le « principe de précaution », cela en ferait une de plus, si tant est que Macron parvienne à trouver une majorité du Congrès de 60 %.

Cependant, la majorité de la population américaine est pro-vie (contrairement à ce que prétendent les désinformateurs de la sphère médiatique). Dieu a créé la vie et Il interdit le meurtre : Il est pour la vie et contre l’avortement, et Il règne, n’en déplaise aux pseudo-intellectuels, journalistes et autres politiciens.
Il est temps qu’ils commencent à le comprendre et qu’ils cessent de se ridiculiser et de s’autodétruire en s’opposant à Sa volonté : « J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l'Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t'attacher à lui : car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours (...) » Deut.30:19-29.
A défaut, ils continueront de détruire leurs peuples et la civilisation occidentale.

Pour une fois, la décision de la Cour Suprême américaine est un exemple à suivre pour les pays occidentaux avorteurs. Une conscience du « Grand Remplacement » émerge actuellement ; elle ne produira rien tant que la population ne comprendra pas que le Grand Génocide de l’avortement (plus de 10 millions en France, à comparer aux 1.697.800 tués en France de la première guerre mondiale et aux 567.600 de la seconde) implique obligatoirement un Grand Remplacement ; et que si le comportement abortif des Français ne change pas dramatiquement, ce remplacement proviendra de l’étranger de manière certaine. Une civilisation qui ne protège pas ses enfants ne mérite pas de survivre et disparaît ; c’est un jugement de Dieu, et pour qu’il s’infléchisse, il est indispensable que les comportements changent réellement, c’est-à-dire que le Grand Génocide de l’avortement cesse.

La Civilisation, c’est-à-dire la Civilisation Chrétienne, continuera de prospérer et de prévaloir, mais sur d’autres continents ; elle se développe notamment de manière remarquable en Afrique.

Thierry LEFEVRE
La Trêve de Dieu

Note :

1. Cf. Wikipedia : « Le 22 janvier 1973, la Cour suprême a rendu une décision à 7 contre 2, estimant que la clause de procédure régulière du quatorzième amendement de la Constitution des États-Unis prévoit un "droit à la vie privée" fondamental, qui protège le droit d'une femme enceinte à l'avortement. Mais la Cour a également estimé que le droit à l'avortement n'est pas absolu et qu'il doit être mis en balance avec les intérêts du gouvernement à protéger la santé des femmes et la vie prénatale. La Cour a résolu ces intérêts contradictoires en annonçant un calendrier trimestriel pour régir toutes les réglementations en matière d'avortement aux États-Unis. Au cours du premier trimestre, les gouvernements ne pourraient pas réglementer l'avortement, sauf pour exiger que les avortements soient pratiqués par un médecin agréé. Au cours du deuxième trimestre, les gouvernements pourraient réglementer la procédure d'avortement, mais uniquement dans le but de protéger la santé de la mère et non la vie fœtale. Après la viabilité (qui comprend le troisième trimestre de la grossesse et les dernières semaines du deuxième trimestre), les avortements pourraient être réglementés et même interdits, mais uniquement si les lois prévoient des exceptions pour les avortements nécessaires pour sauver la "vie" ou la "santé" de la mère. La Cour a également qualifié le droit à l'avortement de "fondamental", ce qui oblige les tribunaux à évaluer les lois sur l'avortement contestées selon le critère de "contrôle strict", le niveau le plus strict de révision judiciaire aux États-Unis.
La décision de la Cour suprême dans l'affaire Roe a été parmi les plus controversées de l'histoire des États-Unis. Les politiciens et les militants anti-avortement ont cherché pendant des décennies à faire annuler la décision. Malgré les critiques formulées à l'encontre de Roe, la Cour suprême a réaffirmé sa "position centrale" dans sa décision de 1992 Planned Parenthood v. Casey, même si cette décision Casey a annulé le cadre trimestriel de Roe et abandonné le critère de "contrôle strict" de Roe en faveur d'un critère plus souple de " fardeau abusif ".
Le 24 juin 2022, la Cour suprême a annulé l'arrêt Roe dans l'affaire Dobbs v. Jackson Women's Health Organization, estimant que "la Constitution ne confère pas un droit à l'avortement" et que "le pouvoir de réglementer l'avortement est rendu au peuple et à ses représentants élus" »