LA TRÊVE DE DIEU
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COMMUNIQUÉ du 08/05/2019 :
R.I.P. Bernard Kerdelhué

La droite civique est en deuil. Bernard Kerdelhué, professeur honoraire à la Faculté des Sciences de Paris, directeur de Recherche émérite au CNRS à l’UFR Biomédicale de la Faculté de Médecine des Saints Pères, est mort le 6 mai dernier. On n’en parlera pas, il était catholique et de droite.

Il fut un spécialiste reconnu des Sciences biologiques et fondamentales appliquées et de la signalisation cellulaire, de l’endocrinologie et de la reproduction.

Il fut aussi un militant anti-avortement de la Trêve de Dieu, envoyé en mission auprès de Saint Jean Paul II qu’il conseilla efficacement pour l’encyclique Evangelium Vitae. Il fut l’un des rédacteurs de la partie scientifique de l’instrumentum laboris, l’instrument de travail . Saint Jean Paul II lui manifesta toute sa reconnaissance dans un entretien privé où le savant et le saint pape échangèrent à partir de leur expérience à chacun sur la réalité scientifique et spirituelle d’une vie humaine dès la conception.

Très peu de temps après cette mission, l’INRA et la DGA lui coupèrent tous leurs crédits de recherche . C’est exactement ce qui était arrivé à son ami Jerôme Lejeune après le vote de la loi sur l’avortement.
Dans cet engagement militant Bernard Kerdelhué fut amené à fréquenter les professeurs Pierre de Vernejoul, pionnier en France de la médecine nucléaire, et Yves Durand, conseiller de Jacques Chirac à Matignon, et à militer activement en leur compagnie à l’UNI, le mouvement de la droite universitaire fondé par Jacques Foccart, à la demande du général de Gaule, après les évènements de mai 68. Bernard Kerdelhué en devint le trésorier et un des dirigeants, avec le physicien Gérard Daury. Il s’y dévoua notamment pour une libéralisation de la recherche scientifique en France, étouffée par les lobbies politicos-syndicaux de gauche.

Bernard Kerdelhué a aussi travaillé pour la Commission Internationale d'Enquête sur le RU486 qui, dans son rapport, explique la dangerosité de ce pesticide anti-humains pour la mère aussi ; depuis cette époque (1990) le produit a tué de nombreuses femmes et de très nombreux enfants, au nom de l'idéologie eugéniste qui se présente comme "féministe", avec la complicité des grands médias déclinants qui préfèrent honorer les grands criminels qui ont mis en place le génocide actuel plutôt que de le dénoncer.

C'est pourquoi ces médias et leurs conducteurs (les politiciens) ne vous parleront pas de ce savant ni de son attitude courageuse ; mais les hommes et les femmes de cœur iront le pleurer à ses funérailles, jeudi 09 mai 2019 à 10h00 en l'Église Saint-François Xavier de Paris.


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