Rapide catalogue des mensonges à la mode

Par bêtise et peut-être par méchanceté, en tout cas sans aucun esprit critique, les journalistes de nos grands médias abreuvent la population d'informations erronées. Ils participent, pour le compte d'États sans scrupules, à la manipulation des peuples, avec pour résultat leur plus grand asservissement et leur apathie dans la défense des plus faibles.

Propagande mensongère

Réalité

Lutte contre les sectes : fin mai 2001, l'Assemblée Nationale vote une loi contre les sectes.

Quoi de plus étonnant que de voir d'éminents parlementaires, membres ou amis de la franc-maçonnerie (le groupe le plus important de sectes en France), pondre une loi contre les sectes ?

Or l'État est totalement incompétent et ignorant en matière de religion. Cette loi est inutile et dangereuse ; inutile parce l'arsenal juridique est suffisant pour poursuivre les abus (abus sexuels, mauvais traitements à enfants, escroquerie, meurtres, publicité mensongère, exercice illégal de la médecine, etc.) ; dangereuse parce que c'est une loi d'exception qui, sur la base de définitions floues et globales, permet de réprimer à peu près n'importe quelle activité humaine, de la plus normale à la plus criminelle : ainsi l'éducation des enfants par leurs parents, tout comme les actes commis par les promoteurs de l'avortement peuvent donner lieu à des accusations de manipulation mentale : « activités ayant pour but ou pour effet de créer, de maintenir ou d'exploiter la sujétion psychologique ou physique des personnes qui participent à ces activités », « atteintes volontaires ou involontaires à la vie ou à l'intégrité physique ou psychique de la personne », « abus frauduleux de l'état d'ignorance ou de la situation de faiblesse soit d'un mineur, soit d'une personne dont la particulière vulnérabilité, due (...) à un état de grossesse, est apparente et connue de son auteur (...) pour conduire ce mineur ou cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables. » ; le terme d'abstention permettrait même de poursuivre les opposants à l'avortement.

Simplification du divorce :

sous prétexte de raccourcir les délais, l'Assemblée Nationale vote en octobre 2001 la suppression du divorce pour faute, ne laissant que le divorce sans notion de faute.

Le divorce pour faute est le seul légitime pour les Protestants. Et les Associations Familiales Catholiques sont aussi contre l'abandon du divorce pour faute. Elles y voient une tentative d'affaiblissement du mariage visant à le ramener au rang d'un simple contrat civil, résiliable à volonté, ce qui relativise la légitimité du cadre juridique du mariage censé protéger les plus faibles. Ce but idéologique est cohérent avec la doctrine bolchevique qui anime nos élites trotskistes.

Avec une telle loi, qu'adviendra-t-il des obligations financières qui pèsent sur le conjoint fautif envers la famille qu'il abandonne ? La CNAFC rappelle que le divorce sans faute n'a existé en droit français qu'entre 1792 et 1804, en raison de ses conséquences désastreuses.

Le réchauffement de la planète :

On accuse les émissions de gaz carbonique (émis par les combustions diverses, feux, etc.) d'augmenter l'effet de serre, ce qui provoquerait des changements climatiques meurtriers.

Depuis que les prétendus experts du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, IPCC en Anglais) ont pondu un rapport catastrophiste début 2001, le président Chirac a fustigé les États-Unis pour leur refus de signer le « protocole de Kyoto », censé enrayer les émissions de CO2.

De fait les experts en climatologie ne sont pas d'accord entre eux et les conclusions du GIEC sont fort contestables d'un point de vue scientifique (Note : cf. www.conscience-politique.org/aftalionrechauffement.htm, et Climat de panique, Yves Lenoir, éd. Favre, 2001). Cette contestation importante a été cachée aux Français : savent-ils que 19.000 savants américains ont signé une pétition rédigée par un ancien président de l'Académie des Sciences et demandant au président Bush de ne pas signer les accords de Kyoto ?

Les mobiles de cette désinformation tiennent probablement à ceci : les protocoles pour « lutter contre l'effet de serre » imposent des investissements considérables aux industries. Ces investissements inutiles pénalisent le développement des pays du Tiers-Monde, dans l'intérêt des pays développés. Les eugénistes écolos qui imaginent le réchauffement de la planète cherchent aussi à faire diminuer la population des pays pauvres. Tous les moyens sont bons.

Il faut promouvoir la contraception parce que cela évite des avortements :

En fait, la contraception chimique a toujours eu des effets abortifs (sans parler des stérilets qui sont 100% abortifs), elle tue des bébés, mais on se garde bien de le dire. Et cela quel que soit le type de pilule.

Voir nos numéros de 1999 et Juin 2000, et Nov. 2000.

La « libération sexuelle » fait partie des libertés civiles :

La révolution sexuelle n'est pas une libération, c'est une technique d'asservissement des populations qui a été pratiquée par tous les grands totalitarismes. Seule la vérité rend libre. Ou est la liberté des prostituées Albanaises qui tapinent à Paris ? Ou du mineur violé par son instituteur ? De plus cette révolution implique obligatoirement l'avortement. Ce thème fondamental sera traité plus complètement dans un numéro ultérieur.

Les pro-vie sont des intégristes violents et même tueurs :

La légende circule. Son origine est connue : elle provient des promoteurs de l'avortement et vise à masquer leur propre violence intrinsèque. Cependant elle est totalement fausse.

Par contraste, lorsque les gauchistes commettent des saccages et des exactions (sous prétexte de lutte contre la « mondialisation »), la presse accourt à leur secours pour les exonérer et rejeter la faute sur une minorité d'excités. Voir notre article «L'affaire Kopp».

Les cellules souches embryonnaires permettraient de sauver des vies :

C'est en fait une forme de cannibalisme. Ses promoteurs veulent absolument le répandre car il serait une « justification » de l'avortement (il faut bien prendre les « cellules embryonnaires » quelque part), alors que l'on peut avec autant de succès utiliser des cellules souches issues de la moelle d'os de la personne à greffer. Voir notre article «Bioéthique : le retour du cannibalisme».

Le « débat » sur l'euthanasie se relance périodiquement :

L'euthanasie est toujours présentée comme de la compassion visant à soulager des souffrances insupportables et incurables, à la demande du malade.

En juillet 2001, Bernard Kouchner, ministre français a avoué dans un journal néerlandais avoir lui-même pratiqué l'euthanasie au Liban et au Vietnam. On ne lui a pas demandé de démissionner, alors que s'il avait tapé dans la caisse, quel scandale cela aurait été !

Les Pays-Bas puis tout récemment la Belgique (socialiste) ont déjà légalisé l'euthanasie. Aux Pays-Bas les personnes âgées fuient maintenant les blouses blanches, et on ferme de nombreuses maisons de retraite. La France et la Grande-Bretagne (socialistes) n'attendent que les élections de 2002 pour faire de même.

L'objectif principal de l'euthanasie est en fait économique : éviter de dépenser trop en soins, et limiter la faillite annoncée des caisses de retraite ; ceux qui prétendent « débattre » oublient systématiquement d'inviter ceux qui dénoncent cette hypocrisie sordide ; bizarre.

Les préservatifs sont une arme efficace contre le SIDA :

Cette propagande mensongère vient d'être définitivement invalidée par le rapport du CDC (autorité sanitaire américaine) cet été, rapport publié à contre-coeur par cette administration encore noyautée par des affidés de Clinton. La grande presse s 'est bouché les oreilles et continue à prêcher pour la Sainte Capote...

Voir notre article «Le latex condamné».

Les États occidentaux et l'ONU exercent leur bienveillance sur les peuples dans le besoin :

Les États occidentaux ont encore cette réputation héritée de la Chrétienté, où le but des dirigeants était d'appliquer le Christianisme ; aujourd'hui, ils n'ont qu'une mentalité élitiste eugéniste et socialiste, en un mot « fasciste », ce que nous développons dans notre article «La République Fasciste».

Quant à l'ONU, elle est finalement l'expression de ces États corrompus, ce qui apparaît clairement dans certaines de ses activités sordides. Voir notre article «Plus un sou pour l'UNICEF» .

Retour Bulletin "Droit à la Vie" décembre 2001